Gender Reveals and a Funny Video!

Gender reveals have become very popular in recent years. Videos abound online – some are sweet and some are downright hilarious! I have never had a gender reveal party for either of my pregnancies; it wasn’t very common at the time. And yes, I know I’m dating myself here!

Gender reveal parties go hand in hand with the advent of social media and the improved technology of prenatal gender discernment. There is even a blood work test (done on the mother) that can confirm, with 95% accuracy, the baby’s gender as early as 7 weeks!

What do you think about gender reveal parties? Are you planning on hosting one? Do you prefer to keep the gender a surprise? Or do you just binge-watch the videos on YouTube? Come on, be honest… We’ve all done it!

Here is one of my favourite cake reveals:

 

Image by Marc Leos from Pixabay

Ma lutte avec ma dépression prénatale

J’ai vraiment peur d’écrire ce blog. Non seulement est-ce un sujet délicat, mais ceci est mon premier blogue en français. N’hésitez pas à corriger mes fautes d’orthographes; je suis certaine qu’il y en aura plusieurs! Mai, c’est le mois de la santé mentale et le 1er mai était la journée mondiale de la santé mentale des mères. Comment peut-on sensibiliser le public à ce sujet? Une façon est de raconter notre propre vécu. Et c’est ce que je fais aujourd’hui. Même si cela me donne la trouille.

Dans certaines régions, jusqu’à une mère sur cinq est atteinte par une forme de trouble dépressif ou anxieux périnatal.

Une sur cinq! Rappelez-vous de ça la prochaine fois que vous faites la file aux épiceries. Je suis une de ces mères, mais je ne l’avais pas réalisé jusqu’à récemment, cinq ans après l’événement. Pendant ma première grossesse, certes que je piquais des crises. Mais rien ne compare à ce qui m’est advenue pendant ma deuxième grossesse.

J’hésite vraiment à publier ce blogue. J’ai peur de mettre mon histoire en ligne, à la vue des gens pour le reste des temps. Franchement, je serais plus confortable en discutant mon plancher pelvien et mes fuites de vessie. Mais ça, c’est un blogue pour une autre journée. Maintenant, je vais combattre ma détresse et ma honte. Et c’est pour ces raisons que je vais publier cet article. Pour que tout le monde voit. Pour ce parent qui a besoin de l’aide, qui a besoin de se faire entendre, qui veut être rassuré. Moi, je me sentais toute seule. Je n’avais jamais réalisé qu’il y avait de l’aide disponible. Je croyais que je virais folle! Mais vous n’êtes pas folle! Votre conjointe n’est pas folle! Votre enfant adulte n’est pas folle! Elles ont besoin d’un environnement où elles se sentent en sécurité. Où qu’elles puissent partager leurs pensées, parler ou écrites, sans être jugées.

Physiquement, je n’avais pas de problèmes pendant mes grossesses.

J’avais des sensations nauséeuses mais je n’avais jamais eu de vomissements. Pour moi, mes plus grosses difficultés étaient émotionnelles et mentales. Je ne suis pas certaine quand que ma dépression a commencé. À vrai dire, j’habitais dans un brouillard. Tout ce que je me souviens c’est d’être couché dans mon lit pendant des heures et des heures de temps. Je ne voulais pas bouger, ni manger, ni vivre. Je priais pour le jour que ces pensées s’arrêtent. Ce petit bébé dans ma bedaine me rendait folle! J’ai considéré mettre fin à cette grossesse. J’ai considéré me suicider. De sauter d’un pont. De mettre fin une fois pour toute à ce désespoir. Je n’ai aucun doute que ceci était la période la plus sombre de ma vie. La seule chose qui m’a sauvé c’est mon mari. L’idée de le quitter était plus terrifiante que les souffrances dans ma tête. Les semaines ont passé. Peu à peu, les choses se sont améliorées. Le dernier trimestre était moins pire. La naissance de mon fils était fantastique et j’ai mis ces mauvaises mémoires de côté.

Cela m’a pris des ANNÉES avant que je réalise que j’avais souffert d’une dépression prénatale. Identique à la dépression post partum, mais durant la grossesse. J’en ai appris pendant mes études avec Doula Canada. Pourquoi est-ce qu’on n’entend pas parler de cette dépression prénatale? Il devrait y avoir des affiches dans chaque cabinet de médecins, d’obstétriciens et de sages-femmes!

Alors, je n’ai rien dit. Même pas un mot à mes merveilleuses sages-femmes.

J’étais humilié de mes émotions. Cette dépression m’écrasait. Je n’ai rien raconté, même pas à mon époux. Cela a pris des années pour que j’en lui parle. Et même à ça, je ne lui est pas donné tous les détails. Il les lira pendant qu’il révise mon blogue. Et vous voulez connaître un secret? Après toutes ces années, j’ai encore HONTE de ce qui m’est arrivée, de ma dépression. Même si, intellectuellement, je sais que ce n’est pas de ma faute. Maintenant que j’ai admis que j’ai vécu une dépression, c’est le temps de m’en rétablir.

Si vous soupçonnez qu’un de vos proches souffre d’un trouble dépressif ou anxieux périnatal, ne désespérez pas!

Il y a des soins disponibles! Certains auront besoin de la thérapie ou de médicaments. Et d’autres auront besoin du soutien des pairs. L’élément fondamental est d’offrir un environnement sécure où la mère puisse s’exprimer sans connaître de jugement. Une bonne resource française est eSanté Mentale.

Si vous voulez, je vous invite à partager vos histoires dans les commentaires ci-dessous. Une femme sur cinq souffre des ces maladies. Aidons-les et aidons-nous nous-mêmes en partageant nos histoires.

My Struggle with Prenatal Depression

What inspired me for this month’s topic? Well, May is Mental Health Month and May 1st was World Mental Health awareness day. How can awareness be spread if we don’t share our stories? So, this is what I’m doing today, sharing my story with you. And let me tell you, sharing this petrifies me.

Certain areas of the world have as many as 1 in 5 new mothers experience a perinatal mood and anxiety disorder. 

One in five! Think about that next time you’re in line at the grocery store, or in a room with friends. One in five! I am 1 in 5 except I didn’t realize it until 5 years after the fact. I had some mood swings when I was pregnant with my first child. But nothing compared to what I experienced when I was pregnant with my second.

I hesitate to write this blog. I hesitate to put myself out there, online for all to see forever.

I think I’d rather talk about my pelvic health and pee-zing issues. But that will be for another post. So now I wrestle with this fear, this embarrassment. But that’s also why I will hit the publish button. For everyone to see. For that parent who is looking for help, for connection, for someone to say “Yes I’ve been there, it’s terrifying but there is help”. I didn’t know I needed help. I just thought I was going crazy. But you are not going crazy! Your partner is not going crazy! Your adult child is not going crazy! They need to hear that this is common. They need to have a safe environment to unload their thoughts. They need to talk about it, to write it down, without fear of being judged.

Physically, my pregnancies were fine. I was a bit nauseous, but I never had morning sickness. It was the emotional  and mental struggles that got to me. I’m not sure when the depression started.  It’s all a blur now. All I remember is laying for hours and hours in my bed, hoping that it would stop. Not wanting to move. Not wanting to eat. Not wanting to live. Praying that it would stop. This little creature inside of me was driving me mad! I even considered ending the pregnancy at one point. I contemplated suicide. Jumping off an overpass. Just ending the torment in my head. That was, without a doubt, the darkest moment I have ever experienced. The only thing that held me back was my husband. I just couldn’t leave him. Days and weeks passed like this. It finally got a bit better. The last trimester was easier. The birth went great and I pushed those dark memories aside.

I didn’t realize until YEARS later that I had suffered from prenatal depression.

Just like postpartum depression, except during pregnancy. I learned about it while studying for my postpartum doula certification with Doula Canada. Why don’t we hear about this? Why aren’t there posters plastered in the office of every OB, doctor and midwife?

I didn’t mention it to anyone. Not one soul. Not even to my midwives. I was mortified about my feelings. Ashamed. I didn’t tell anyone about my experience. It was only years later that I told my husband. Even then, I didn’t give him all of these details. He’ll read about them when he edits my blog. And you know what? After all these years I am still ASHAMED about my feelings, my depression. Even though on an intellectual level, I know that it wasn’t my fault. Now that I’ve acknowledged my prenatal depression, it’s time for me to heal from it.

If you suspect that you or a loved one is suffering from a perinatal mood disorder, don’t despair! There is help! Some may need professional therapy and medication. Some may just need support. The key is to have a safe environment where women are encouraged to talk about it. To seek help. A great resource is the Pacific Post Partum Support Society.

If you’d like, I ask that you share your story below. One in five women suffer from these disorders. Let’s support them. Let’s support ourselves. Let’s open up the dialogue.